mercredi 31 août 2011

Par Lucie : Sur la route pour Bucarest

Premier jour en Roumanie. (16/08/11)
Quelle impression cela laisse-t-il ?
Une journée ponctuée de rencontres toutes très différentes les unes des autres.

Notre premier conducteur roumain fut un camionneur avec qui nous avons bien conversé entre français, roumain et espagnol. Marius connaît pas mal la France grâce à ses nombreux trajets pour son travail avec une compagnie française. Nous évoquons les noms de Sarkozy, Carla Bruni et de Dsk qui passe beaucoup aux informations roumaines ces derniers temps. Nous parlons aussi des vins, de la moutarde (Dijon oblige) et de notre beau pays qui est selon lui "soupère". Arrivés à Arad, ville où nos chemins doivent se séparer, lui allant à Timisoara et nous en direction de Deva, il nous invite à prendre un café chez lui. Chose que nous comprendrons en franchissant le seuil de son immeuble, où il nous suggère de le suivre après avoir rencontré sa "madame", impatiente de le retrouver. Une vingtaine de minutes plus tard, nous revoilà en route pour quelques kilomètres dans le camion de Marius, avec cette fois deux passagers supplémentaires sur la couchette : sa femme et son fils. Ils nous déposent à une intersection stratégique à la sortie d'Arad, lui permettant de se diriger à Timisoara où il déchargera sa livraison et nous permettant de prendre position pour arrêter une nouvelle voiture juste après un rond point, direction Deva-Bucuresti.

Après une heure d'attente, notre deuxième conducteur s'arrête et descend de sa voiture pour nous aider à charger nos sacs; il est vêtu d'une longue robe noire: on comprendra quelques minutes plus tard en discutant qu'il est prêtre. C'est dans un anglais-roumain médiocre que nous échangeons pendant nos trois heures de trajet en sa compagnie. Emilian a les cheveux long et la barbe longue, il nous fait même lire un passage de la bible en anglais qu'il a retranscrit dans un petit cahier, nous avons de la difficulté à conclure ce passage d'une morale. Il partage avec nous sa vision de la croyance, de sa croyance, en se décrivant comme un "crazy priest". Puis, il nous propose quelques bonnes bouchées composées de Snickers, Coca-Cola, pain, fromage de brebis et tartinade faite maison. Notre estomac crie victoire car vide depuis deux biscuits engloutis à huit heures du matin. Emilian nous laisse alors à une station essence à la sortie d'un petit village pas très attirant et peu rassurant. Avant de nous quitter, il nous offre un livre en roumain : Viata Sfântului Grigorie Lalama Arhiepiscop al Tesalonicului.

Environ une heure plus tard, notre troisième conducteur se présente après que nous ayons été refoulés par une voiture voulant nous faire payer le trajet. Notre nouveau conducteur est roumain mais vit en Espagne depuis plusieurs années. Yannick passe en mode espagnol et je tends l'oreille pour suivre la conversation du mieux que je peux tout en observant le paysage qui n'en finit pas de s'embellir. Nous avançons progressivement dans les montagnes depuis une bonne centaine de kilomètres et les alentours de la route resplendissent. Arrivée à Sibiu, destination finale de notre chauffeur qui conduit depuis trente cinq heures avec cinq heures de sommeil, il nous dépose plus au moins en bordure de ville. Il est déjà sept heures et nous nous retrouvons à un endroit nous laissant peu de possibilités si nous ne trouvons pas de nouvelle voiture avant la nuit, pour nous écarter de la ville.

Nous décidons alors de nous acheter notre fidèle boîte de thon à Lidl. Puis nous prenons place à une station service jusqu'à la nuit tombante avec notre panneau Bucuresti. Prudent que nous sommes, nous arrêtons de faire de l'auto stop une fois la nuit tombée. Nous tentons de récupérer de l'information sur la sureté des lieux si nous souhaitons camper dans le coin mais les réponses peu développées de nos interlocuteurs ne nous aident guère. Nous nous résignons à rester à la station service non-stop pour passer la nuit: lire, dormir, se relayer. Evidemment, nous n'abandonnons pas complètement en laissant à grande vue un panneau FRANCE TO CHINA. Sans trop d'espoir et déjà occupés à rêvasser, une voiture s'arrête à notre niveau et un homme et sa femme nous interrogent quant à la crédibilité de notre pancarte. Après avoir comfirmé notre périple, nous leurs demandons s'ils possèdent un coin de jardin pour installer notre petite tente 2 places. Dans l'impossibilité de nous aider car ils vivent dans un appartement, ils nous saluent avec un "good luck". Voyant encore leur voiture stationnée à la sortie de la station essence, on garde une petite lueur d'espoir. Cinq minutes plus tard la voiture fait marche arrière et revient à notre niveau, après quelques coups de file de sa part à deux ou trois amis, ils nous ont trouvé une solution: nous embarquons dans leur voiture. Nous passerons la nuit dans une auberge à 5 minutes de là. Chambre idéale équipée d'un lit double, d'une couverture, de serviettes, d'une douche et même d'une télévision. Nuit qui fut très agréable avant une seconde journée de stop qui nous mènera jusqu'à Bucarest grâce à deux conducteurs.

vendredi 26 août 2011

Par Yannick: Un jour un ami m'a dit...

"Pourquoi cherches-tu tant à voyager?"
Sans prendre vraiment le temps de déchiffrer cette question, je m'élançai avec conviction: "pour rencontrer des gens et apprendre de leurs différentes cultures". S'attendant à cette réponse, mon ami rétorqua. "pourquoi ne vas-tu pas à la rencontre des gens ici, il y a mille et une façons de le faire". En effet, pourquoi partir si loin, chercher le bout du monde, lorsque parfois ce que l'on recherche est à portée de main.

Nous vivions à Montréal, une métropole multiculturelle, exemple de diversité. Partout on y entendait des sonorités différentes. Dans le métro, exclamations espagnoles, changements de ton chinois, accents parisiens, portugais, grecs, italiens ainsi que les chaleureux québécois se mêlaient au brouhaha. En sortant du métro Jean Talon, que de fragrances exotiques près du marché. Un peu plus loin, d'un côté, on y vantait les mérites de la soupe tonkinoise, de l'autre de la poutine.

Il fallut me rendre à l'évidence. Montréal la cosmopolite rendait caduque ma courte argumentation. Si j'avais vraiment voulu rencontrer des gens tel que je le mentionnais, je n'avais qu'à adresser la parole au premier venu et j'avais de fortes chances d'en apprendre davantage sur quelque culture que ce soit. C'est alors ce que je fis.

A la bibliothèque, je m'entretins avec une péruvienne qui venait de débarquer à Montréal et qui tentait d'apprendre le français, je lui promis de l'aider si je la recroisais. Dans le bus, je parlai à d'autres sud- américaines, l'une d'entre elles peinait à traduire son CV en français, je lui laissais mon numéro de téléphone pour l'aider au besoin. Par la suite, je fis visiter mon appartement à un Togolais qui devenait mon colocataire. Je ne m'arrêtai pas la, j'hébergeai tour à tour à mon domicile un hollandais, un Sud-Coréen, un Chinois, une Brésilienne, des américains. Pas une seule fois, je ne me suis réjouis de leur présence. Il y eut biensûr des moments mieux avisés que d'autres mais dans l'ensemble, j'étais très satisfait de tous ces échanges, source considérable d'apprentissage.

De cela je retins deux conclusions:
- A fortiori, on pouvait véritablement voyager en restant chez soi ou dans sa ville. Il suffisait d'assouvir sa curiosité un peu plus qu'à l'accoutumée en s'adressant à autrui.
- Je constatai également que ce type de voyage précédemment évoqué n'égalai en rien la notion du voyage que je me faisais. Elle en était complémentaire. Et mon envie de voyager n'avait pas diminué, elle s'était même accrue.

Qu'était-ce donc ce que je recherchais? Je m'obstinais à vouloir partir étant certain de trouver sur la route ce que je ne parvenais à trouver ici. Au fond de moi il me semblait que le confort dans lequel nous vivions nous obstruai la vue. Que nos habitudes même les plus agréables, nous engluaient dans notre quotidien. Que notre spontanéité était miné, et dans mes jours les plus gris que l'existence était même parfois vidée de tout son sens.

J'avais toujours à l'esprit la réponse de mon ami et je ne pouvais m'arrêter en si bon chemin. Je décidai donc de prendre la route pour étayer mon argumentation de quelqes anecdotes que seul le fruit de l'expérience me permettrait de me doter. Le moyen de locomotion fut vite décidé: l'auto-stop était de loin le transport nous permettant d'effectuer toutes sortes de rencontres.

Au bout de quelques centaines de kilomètres parcourus, je ressentis ce que j'avais oublié. La nouveauté permanente couplée à l'imprévisibilité de la situation donnaient au périple toute son intensité.

Ce matin, je pris goût à une marche matinale qui nous fit déboucher sur une intersection vide de voitures. Misère! A un pareil lieu, notre temps d'attente fut estimé à deux heures bien rondes. Gloire! Quinze minutes plus tard, nous filons en direction de la frontière roumaine. Nous nous arrêtons un peu avant cette dernière et redémarrons l'exercice, le pouce bien tendu. Un camioneur nous fait signe de le rejoindre, c'est reparti. Une fois à bord, la conversation se fait difficile et nous devons faire preuve d'ingéniosité pour nous faire comprendre. Je me mets à parler un espagnol imperceptible, non c'est de l'italien ou plutôt de "l'itagnol". Qu'importe! Le chauffeur nous comprend. Rigolades, clins d'oeil, tapes dans le dos, Marius est super sympatique. Il nous emmène chez lui. Nous rencontrons ainsi sa femme et son fils, courte escale pour mieux repartir sous la chaleur accablante.

Cette fois-ci notre temps d'attente est plus élevé mais le jeu en vaut la chandelle. Au volant de son 4/4, un barbu au drôle d'accoutrement nous propose de monter. C'est un prêtre orthodoxe qui se dit fou, ça promet! Notre hôte est des plus aimables, c'est pour nous l'occasion de reprendre quelques forces. A part les snickers sortis de sa boîte à gants, on ne saura pas ce que l'on a mangé mais c'était très bon. Nous découvrons également de fabuleux paysages en franchissant la chaîne des Carpates.

Trois heures plus tard, nous sommes dans le fourgon d'un roumain émigré depuis 7 ans en Espagne. Quel plaisir que celui de communiquer dans une langue familière! Il nous dépose quelques heures plus tard à Sibiu. Hélas il reste encore plus de 300 km avant d'atteindre Bucarest et l'heure tourne. Nous voilà donc coincés dans une station essence en plein centre de la ville et nous admirons impuissants le coucher de soleil marquant la fin de la journée. Après inspection des alentours, nous nous résilions à passer la nuit dans cette station. L'endroit est sans danger et nous pourrons nous relayer pour trouver, entre les pots d'échappement et les phares éblouissants des voitures, un brin de sommeil. Au cas où, dernier geste d'espoir, nous sortons notre pancarte indiquant notre voyage: FRANCE to CHINA. Une heure plus tard, un client s'arrête, les yeux écarquillés, il lâche en anglais: "You're really going to China, Jesus Christ, good luck!".
Ni une ni deux nous saisissons l'opportunité et entamons une discussion afin de savoir si il a un jardin nous permettant de planter notre tente. Mauvaise pioche, il habite au cinquième étage d'un immeuble. Il met le moteur en marche et s'apprête à partir puis il hésite, fait marche arrière. Il a contacté un ami par téléphone qui peut peut être nous héberger. Nous montons dans le véhicule. Deuxième coup de fil, le plan échoue. Le troisième est le bon, nous finirons dans l'auberge d'un de ses amis, le tout entièrement gratuit. La journée se termine et c'est plein d'émotion que nous prenons nos marques dans l'auberge.

Alors c'est pour cela je pense, pour ces rencontres, ces situations et leur singuliarité, ce brin d'aventures, que pour rien au monde je ne renoncerai au voyage.

lundi 15 août 2011

Par Lucie: De prague á Budapest en photo

Prague
Premier apercu de Prague en sortant du metro : le musee national, non loin de l'appartement de notre couchsurfer Alberto


Notre hote et les fantastiques facades de Prague

Vue depuis notre musée fétiche : The Young Contempory Art Museum
Les cadenas de l'amour nous suivent
Notre installation chez Al, notre couchsurfer
Pique-nique au thon (clin d'oeil á Mathieu)
Architecture moderne de Prague qui nous a séduit, on peut alors voir un homme (á droite) et une femme (á gauche) qui dansent.
Recyclage coloré ponctué de la langue Tcheque.
Souvenirs de voyage dans un café de Prague
Intrusion du capitalisme
Rue pavée
Vienne

Arrivée á Vienne, Stephansplatz
Repos bien mérité dans un superbe parc en plein centre ville


Yannick á l'oeuvre, il faut bien gagner sa croute (Chateau Belvédere)
Gouda qui rend plus intelligent, pour changer du thon
Museum Quartier
Soirée improvisée avec Florian (ancien colocataire de Yannick au Brésil) au Museum Quartier, arrosé de vin blanc et eau pétillante
Bon apercu de l'ambiance estivale
Les bords du Danube, pres de chez Florian, parsemé de bars et building déguisé

Budapest,
1ere prise
Le majestueux parlement de Budapest, il s'impose sur les bords du Danube
En montant au chateau, le ciel est menacant
Les Choubids et la vue sur Buda depuis le chateau (il faut savoir que Budapest est divisée en deux par le Danube, avec Buda du coté ouest et Pest du coté est)
Vue incroyable du chateau agrémentée d'un magnifique arc-en-ciel
Toits vernissés de l'église dédiée au roi Mathias (un des plus grands roi de Hongrie appelé "Le Juste")
Rue caractéristique du Chateau Buda ...
...et son restaurant
Splendide couché de soleil sur l'église Mathias
Notre aprés-midi aux Bains Széchenyi
Vue de l'intérieur
Les stars des bains apres 4h de trempette
Repas á la francaise pour notre hote Emesse : viande sauce aux oignons et gratin dauphinois

Hantos 
(village á 80km au sud-ouest de Budapest, chez Olgi et Marcin rencontrés lors de mon voyage en Inde)
Vue sur l'église du village depuis les champs
Soirée fondue, une premiere pour tout le monde (Marcin á l'oeuvre sous l'oeil curieux de Barna, le papa d'Olgi)
On s'en régale d'avance (la maman d'Olgi, Yannick et Olgi)
Excursion en vélo
La campagne, ca nous gagne





Retour á Budapest, 
2eme prise
Pont Lánchid
Vue de l'appartement de nos couchsurfer Bence et Orsi
Leur oeuvre
Notre "couch"

Repas á la francaise (cuisiné par nos soins) avec dégustation de fromage hongrois, en compagnie de Bence et Orsi
Une spécialité hongroise: pate enroulée autour d'un rouleau en bois, cuite au four puis enrobée de sucre, chocolat et noix
Vue sur Buda depuis Pest
Rue dans le centre de Pest

lundi 8 août 2011

Prague et Vienne, l'impossible comparaison (Par Yannick)



Jeudi

4 Août, Vienne, 12h30 dans le fameux café Landtmann situé à deux pas de l’opéra et de la somptueuse université .



Revenant à peine de Prague, ville inoubliable qui marque notre premier dépaysement, il m’apparait nécessaire de faire un improbable parallèle entre ces deux villes. Chocs, différences et similitudes sont au coeur du débat.

A Prague, le premier choc, c’est celui de la langue. A la première station essence à la frontière tchèque, je m’empresse de m’informer sur les mots de base. Première surprise, bonjour se dit « Ahoy » et merci « Yekuyu » (écriture approximative). D’emblée cela me parait sympathique et pas très formel. Le bonjour plus distant se dit « Dobre Dien » comme en Russe. Forcément a Vienne, le dépaysement est moindre de part l’usage de l’Allemand à la sauce Viennoise : Allo ou Grusscotte pour dire bonjour et Danke pour remercier.

Le deuxieme choc est sans aucun doute architectural. La belle Vienne, classique et romantique, en met plein la vue grâce entre autres a la dynastie des Habsbourgs qui furent a l’origine du palais du Belvédère et du château de Schonbrunn qui ne sont pas sans rappeler l’architecture francaise et notamment le chateau de Versailles. Aux antipodes, Prague est la vitrine du multiculturalisme. On s’y balade bouche bée, comme dans un musée. Les facades multicolores des maisons ornent la plupart des rues, les églises aux multiples religions se côtoient et concourent vers un ideél féerique. On passe d’une synagogue à une cathédrale en quelques secondes. C’est tantôt l’horloge doré de la grande place, tantôt les clochers mirobolants qui monopolisent l’attention des touristes, qui munis de leurs appareils photos mitraillent les édifices sous tous les angles.

Sur le plan artistique, Prague n’a pas a rougir de sa voisine. Elle fait naître de fabuleux courants artistiques émergents et alternatifs dont la figure de proue est le très controversé David Cerny (se prononcant David Cherrijjny). Il est l’auteur de nombreuses oeuvres qui remettent en question l’ordre établi. On les trouve dans plusieurs coins de Prague rendus insolites par le passage de Cerny. Ses contemporains s’en sortent avec mention. On peut notamment admirer quelques oeuvres ambitieuses de ces derniers dans le tout nouveau « Young art contemporary musuem ».

Vienne à un style tout autre et est une véritable mine d’or pour les amateurs d’art baroque entre autres. C’est une différente époque qui s’offre à nous. Parmi la horde d’artistes en tout genre, le célèbre peintre aux consonnances architecturales, Hundertwasser, vaut à lui seul un détour par Vienne. En plus d’un musée qui lui est dédié, on y trouve sa maison, certaines de ses oeuvres dont l’inspirant incinérateur de déchets qu’il a décoré (ce dernier est le fruit d’une conception ingénieuse qui s’attache a produire de l’énergie à partir de déchets, il parait même qu’il permet d’assurer le chauffage à près de 60 000 personnes). Hundertwasser impressionne également par ses écrits comprenant un certain nombre de manifestes dépeignant sa vision du monde sur des thèmes tels que l’écologie, l’esthétique et bien évidemment l’architecture.

Enfin, en ce qui concerne le style de vie et l’atmosphère qui se degage de ces deux villes, c’est la « premiere de la classe » contre la « rebelle ». Respectivement, Vienne, ville émérite pour la qualité de ses transports en commun (un des meilleurs réseaux au monde), son air pur et ses jardins fleuris frôle le sans faute. Prague parait plus désorganisée, ce qui lui donne un charme indéniable. A Vienne, j’ai particulièrement apprécié perdre le fil du temps dans un de ses cafés, vielles enseignes datant du XIXeme siècle où il fait bon lire les journaux. Le quartier des musées vaut également le détour : grâce a ses bancs publics revisités, il est le théatre d’apéritifs sans fin. Une foule de jeunes profitent de cette terasse a ciel ouvert complètement gratuite pour se retrouver en fin d’après-midi autour d’un vin blanc coupé à l’eau gazeuse (francais ne soyez pas choqués). A Prague, je reviendrai à coup sur pour faire une rasia de ses excellentes bières qui ne sont que trop bon marché.

Côté musique, l’opéra et la musique classique ont la part belle dans la capitale autrichienne . Sa rivale tchèque quant a elle déborde de bars alternatifs allant du rock tapageur à la frivole pop en passant par le jazz de sous-sol (nuances a mon propos car les églises de Prague pullulent également de concerts de musique classique de tout type mais c'est l'impression générale et subjective qui est mise en exergue ici).

A chacun son style! Ceux qui me connaissent sauront certainement deviner le nom de l’élue de mon coeur, je vous laisse vous faire votre propre avis. Chaque ville possède ses secrets bien gardés : des sinueuses galeries tchèques aux abords du beau Danube bleu, il n’y a qu’un pas.

Je ne m’égare pas plus longtemps, savoure la derniere goutte de mon café, boucle mon sac car Budapest, autre joyau d’Europe centrale nous attend a bras ouverts.




Cerny ne laisse personne insensible




Skate park improvisé a Prague




Prague vue d'en haut




Rues de Prague




A Prague la biere est de coutume



Le "Young art contemporary museum" a Prague




Super Christ (Young art contemporary museum)


Encore un coup de Cerny





Mommy: David Cerny (tour de la radio a Prague)



Vienne de nuit (le parlement)



Musée d'Hudertwasser




Lire Le Monde dans un cafe a Vienne, un vrai régal!


Le Belvedere




Toilettes facon Hundertwasser


Le Belvedere 2


Quartier du musée a Vienne