jeudi 28 juillet 2011

Par Yannick: Aux portes de l’Allemagne.



Lundi 25 Juillet, 17h50, Cologne.

Installé confortablement sur mon sac à dos, au bord du Rhin, je me dis qu’il ya pire comme décor pour cuver son mal de dos. En sortant mon sac de la voiture d’Aubin ce matin, j ai fait un faux mouvement qui m’empêche de me courber.

Heureusement la chance nous sourit, nous réalisons notre premier direct Bruxelles – Cologne en 2h30, et ce en une voiture sil vous plait.

En 10 minutes d’attente à la première station essence, nous sommes tombés sur deux hongroises allant dans la direction souhaitée. Mieux, elles vont jusqu’à Budapest, et ce en plusieurs étapes dont la première est Cologne. Nous flairons le bon coup !

Reka et Miklos sont sympathiques et souriantes. Elles nous posent plusieurs questions sur notre périple et se montrent des plus agréables. Elles filent sur l’autoroute allemande d’un lent 65 miles faisant passer la moindre berline à notre gauche pour une fusée d’un autre siècle.

A bord du véhicule, volant a droite pour ces hongroises de Londres. Autre caractéristique du trajet, la fumée rythme nos conversations. Sur leurs paquets de cigarettes on peut y lire les avertissements habituels en hongrois. Cela donne à Lucie l’idée de faire traduire le document explicatif de notre projet en hongrois, un de plus à notre collection. Et en plus de rejoindre Cologne avant midi, nous apprenons que ces dernières mettront le cap vers Budapest le lendemain. Elles nous proposent ainsi de faire route ensemble jusqu’a Nuremberg le lendemain. Une véritable aubaine.

Pour ce qui est de Cologne, c’est une ville à deux visages. Partagée entre un centre historique d´une envergure certaine et plusieurs rues commerçantes dune modernité frappante. Je ne saurai trop dire si cette ville me rend à l’aise. Sa cathédrale (la deuxième plus haute du monde après celle d’Ulm également en Allemagne) du haut de ses 157 mètres donne le vertige. Monument le plus visité d’Allemagne, c’est un véritable vestige dont la noirceur permet hélas de se rendre compte de l’énorme impact de la pollution dans les villes. Derrière cette dernière, de charmantes petites places ornent les pourtours du Rhin.

Nous nous installons une heure au bord du fleuve afin de profiter d’un trop court rayon de soleil. Puis nous nous rendons sur le pont de Hohenzollern que je baptiserai pont des amoureux pour ses innombrables cadenas tous différents les uns des autres. J’en établis une classification basée sur le critère de l´originalité. En voici quelques extraits:


Un cadenas placé sous le signe de notre voyage

Enfin nous déambulons dans les grandes rues commerçantes, symboles du réaménagement des villes allemandes. Notre visite se terminera par la recherche d’un parc nous permettant de planter notre tente à labri des regards indiscrets. Nous en trouvons justement un à coté de la station essence où nous fûmes déposés dans la matinée. De quoi nous permettre d’arriver a l´heure pour le départ tôt le lendemain pour Nuremberg.

Six heures du matin le jour suivant, nous embarquons avec nos chers hongroises en direction de Nuremberg, l’autostop peut parfois être dune consternante simplicité ! Le futur proche nous donnera raison lorsqu’à Nuremberg, durant une soirée, nous croiserons un italien se rendant à Prague le jour suivant.

Il n y a pas à dire, les portes de l’Allemagne, par une succession de coups de chance, auront été de loin les plus faciles à franchir jusqu’à présent !



La fameuse cathédrale de Cologne


Sympathiques places menacées par le mauvais temps

Curiosités culinaires allemandes

La modernité de certaines rues contraste largement avec le centre historique

Des rues aux noms imprononcables

2 commentaires:

  1. Troublant, ce nom de rue avec alphabet latin et grec cohabitant...
    Je m'en vais relire mes Dan Brown pour éclaircir ce nouveau mystère avec Robert (Robert Langdon, ignare!).
    En attendant, je vous laisse un petit message. Je trouve cependant que c'est un peu trop facile pour vous pour l'instant alors je ne m'éternise pas. Je reviendrai dans une semaine quand les barrières des langues se dresseront, majestueuses et impénétrables !
    (Je fais le même trajet tous les matins, je re-visite la ville entière tous les matins! Vive les tuk-tuks!)
    Bisous,
    Mart

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  2. Bon ça commence à être enthousiasmant tout ça. Je vois que tu pers pas le Nord avec les lieux gastronomiques et romantiques.
    Fait quand même gaffe à ton dos Sancho (pense aux étirements du matin ;-)
    Mucho gusto tener noticias de ustedes!
    MAT

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